Enfin à la portée de tout "honnête homme" ; de tout être,
de tout esprit curieux de lui-même, ce chef-d'oeuvre capital, clair,
sans jargon, simple et limpide dans sa langue,
profond dans ses apports, ses découvertes, ses vérités,
devenues aujourd'hui des évidences.
A la fois nouveau bien que déjà classique,
"L'Homme à la découverte de son âme" fut trop longtemps introuvable.
Depuis toujours l'homme se débat, pour le meilleur comme pour le pire,
avec ces plans vivants qu'il sent s'agiter
et palpiter au tréfonds de lui-même
et qu'il a épinglé du nom d'âme.
Rendre accessible ce qui est de l'ordre de l'âme à l'approche expérimentale,
tel fut, faits et preuves en main, le miracle paradoxalement réussi par Jung.
C'est ce lien expérimental à l'inconscient que le génie de Jung
apporta en dot au génie de Freud dans la période de leur compagnonnage.
Les complexes que Jung a mis en évidence,
ces mélis-mélos, ignorés mais brûlants, de sensations et de besoins,
ces nœuds, inconscients mais contraignants, d'idées, d'émotions
et d'imaginations sont à l'origine aussi bien du fameux complexe d’œdipe
que des enregistrements neurophysiologiques les plus modernes.
Ils révèlent, avec les rêves, attestés dans l'histoire sinon justement compris,
la vie profonde, intense, bouleversante souvent, qui se déroule en tout être humain.
Mais comme Einstein l'a souligné, il est, de nos jours,
plus facile de faire exploser un atome que de se libérer d'un complexe !
L'Homme à la découverte de son âme ouvre de nouvelles portes
aux déroulements intérieurs, à l'intériorité
et l'élargit de l'expérimental au divin.
.
Docteur Roland Cahen
.
Docteur Roland Cahen
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Structure et fonctionnement de l'inconscient
Dans la première partie de ce livre Jung nous explique
combien «nous dépendons, dans des proportions angoissantes,
d'un fonctionnement ponctuel de notre psychisme inconscient».
Il présente l'inconscient en ces termes :
«ni concentré, ni intensif, mais crépusculaire jusqu'à l'obscurité,
il y gagne une extension immense et il renferme côte à côte,
de façon paradoxale, les éléments les plus hétérogènes ...».
La conscience, cette précieuse conquête de l'homme,
est «entourée par les abîmes de l'inconscient comme par une mer menaçante».
La méditation sur les rêves, produits spontanés de l'âme inconsciente,
nous offre la possibilité d'ouvrir le dialogue
et de diminuer cette menace qui pèse sur nous.
La deuxième partie nous familiarise avec les fonctions
et les structures du conscient et de l'inconscient.
Les contenus de l'inconscient sont répartis en trois classes :
accessibles, médiatement accessibles, inaccessibles.
La conscience, «épiderme flottant sur l'inconscient
qui s'étend dans les profondeurs»,
utilise certaines fonctions pour s'orienter dans l'espace extérieur :
la sensation, la pensée, l'intuition et le sentiment.
Le moi est défini comme «doté d'un pouvoir, d'une force créatrice,
conquête tardive de l'humanité, que nous appelons volonté».
L'orientation dans l'espace intérieur nous met en contact avec l'ombre
- la partie obscure du moi -, le souvenir, la mémoire,
les affects (colère, tristesse, angoisse), les «irruptions de l'inconscient».
L'introversion et l'extraversion distinguent deux grandes classes d'individus,
selon qu'ils s'orientent habituellement vers le monde intérieur ou le monde extérieur.
L'expérience des associations - l'expérimentateur invite le sujet
à réagir à chaque mot inducteur aussi rapidement que possible
en prononçant seulement le premier mot qui lui vient à l'esprit -,
montre combien le temps et le type de réaction varient selon le mot induit :
ce sont des indices de complexes.
Le complexe affectif est défini comme «image émotionnelle et vivace
d'une situation psychique arrêtée, image incompatible, en outre,
avec l'attitude et l'atmosphère consciente habituelles ;
elle est douée d'une forte cohésion intérieure, d'une sorte de totalité propre,
et, à un degré relativement élevé, d'autonomie».
La troisième et dernière partie est consacrée aux rêves.
De nombreux exemples nous plongent dans ce monde étrange,
qui s'éclaire au fil des interprétations.
«Rien n'est obscur à qui comprend ; seule l'incompréhension fait apparaître
les choses inintelligibles et confuses» nous dit Jung.
Il insiste sur les effets d'une interprétation de rêves qui doit atteindre le cœur,
émouvoir l'être entier, pour le transformer durablement.
Vidéo à regarder
ICI
(non exportable)
.
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Dans la première partie de ce livre Jung nous explique
combien «nous dépendons, dans des proportions angoissantes,
d'un fonctionnement ponctuel de notre psychisme inconscient».
Il présente l'inconscient en ces termes :
«ni concentré, ni intensif, mais crépusculaire jusqu'à l'obscurité,
il y gagne une extension immense et il renferme côte à côte,
de façon paradoxale, les éléments les plus hétérogènes ...».
La conscience, cette précieuse conquête de l'homme,
est «entourée par les abîmes de l'inconscient comme par une mer menaçante».
La méditation sur les rêves, produits spontanés de l'âme inconsciente,
nous offre la possibilité d'ouvrir le dialogue
et de diminuer cette menace qui pèse sur nous.
La deuxième partie nous familiarise avec les fonctions
et les structures du conscient et de l'inconscient.
Les contenus de l'inconscient sont répartis en trois classes :
accessibles, médiatement accessibles, inaccessibles.
La conscience, «épiderme flottant sur l'inconscient
qui s'étend dans les profondeurs»,
utilise certaines fonctions pour s'orienter dans l'espace extérieur :
la sensation, la pensée, l'intuition et le sentiment.
Le moi est défini comme «doté d'un pouvoir, d'une force créatrice,
conquête tardive de l'humanité, que nous appelons volonté».
L'orientation dans l'espace intérieur nous met en contact avec l'ombre
- la partie obscure du moi -, le souvenir, la mémoire,
les affects (colère, tristesse, angoisse), les «irruptions de l'inconscient».
L'introversion et l'extraversion distinguent deux grandes classes d'individus,
selon qu'ils s'orientent habituellement vers le monde intérieur ou le monde extérieur.
L'expérience des associations - l'expérimentateur invite le sujet
à réagir à chaque mot inducteur aussi rapidement que possible
en prononçant seulement le premier mot qui lui vient à l'esprit -,
montre combien le temps et le type de réaction varient selon le mot induit :
ce sont des indices de complexes.
Le complexe affectif est défini comme «image émotionnelle et vivace
d'une situation psychique arrêtée, image incompatible, en outre,
avec l'attitude et l'atmosphère consciente habituelles ;
elle est douée d'une forte cohésion intérieure, d'une sorte de totalité propre,
et, à un degré relativement élevé, d'autonomie».
La troisième et dernière partie est consacrée aux rêves.
De nombreux exemples nous plongent dans ce monde étrange,
qui s'éclaire au fil des interprétations.
«Rien n'est obscur à qui comprend ; seule l'incompréhension fait apparaître
les choses inintelligibles et confuses» nous dit Jung.
Il insiste sur les effets d'une interprétation de rêves qui doit atteindre le cœur,
émouvoir l'être entier, pour le transformer durablement.
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(non exportable)
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