Ma soeur ne connaissait pas cette photo de nos parents à l'église,
le jour de leur mariage.
En la découvrant, elle eu un recul devant la tristesse qu'elle dégage et me dit :
- Hooo... Qu'est ce que c'est que ça, un enterrement ?
- Non. Leur mariage.
Et on a ri, mais on a ri !!!
.
Après avoir si longtemps refusé de souffrir,
mes défenses s'amenuisent, tombent les unes après les autres,
et plus je m'ouvre plus je ressens vivace la douleur qui me vient d'EUX,
même si elle attendait, tapie en moi,
que je la reconnaisse pour prendre tout son pouvoir.
.
le jour de leur mariage.
En la découvrant, elle eu un recul devant la tristesse qu'elle dégage et me dit :
- Hooo... Qu'est ce que c'est que ça, un enterrement ?
- Non. Leur mariage.
Et on a ri, mais on a ri !!!
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Après avoir si longtemps refusé de souffrir,
mes défenses s'amenuisent, tombent les unes après les autres,
et plus je m'ouvre plus je ressens vivace la douleur qui me vient d'EUX,
même si elle attendait, tapie en moi,
que je la reconnaisse pour prendre tout son pouvoir.
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Il faudrait à présent - et cette seule pensée m'arrache le coeur -
qu'ils deviennent de "vrais morts qu'on n'APPELLE plus".
Ils m'ont quittée, il faudrait maintenant que je les laisse partir de moi,
décider que cette manière de vivre avec deux morts en filigrane
entre moi et toute chose a fait son temps.
Il faudrait arrêter de se battre, faire la paix.
Grandir.
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qu'ils deviennent de "vrais morts qu'on n'APPELLE plus".
Ils m'ont quittée, il faudrait maintenant que je les laisse partir de moi,
décider que cette manière de vivre avec deux morts en filigrane
entre moi et toute chose a fait son temps.
Il faudrait arrêter de se battre, faire la paix.
Grandir.
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Anny Duperey
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