La plupart des blessures reçues par les mortels
tendent à faire émerger ceux-ci de leur moi étriqué et orgueilleux
auquel ils sont violemment attachés
et elles les invitent à regarder plus loin :
c'est l'histoire d'Admète, de Philoctète, de Guigemar,
entre autres.
(...)
L'homme n'a pas d'autre choix que de s'étioler ou de s'étoiler.
(...)
L'erreur est de croire que le monde est clos
alors que ce sont nos perceptions, nos propres limites
qui nous empêchent de discerner
toutes les autres sphères de l'invisible.
Parfois, sous le coup d'une douleur,
par la grâce d'un émerveillement,
une échancrure se produit qui déchire notre opacité
et permet d'aller voir de l'autre côté :
une brèche par laquelle la Lumière peut nous toucher.
.
Jacqueline Kelen
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire