vendredi 28 février 2014

39. FRITJOF CAPRA : Le Tao de la physique



Dans ce livre, Fritjof  Capra nous montre
 que les lois de la physique moderne
confirment les concepts
qui régissent les mystiques de l'Asie :
Hindouisme, Bouddhisme, Taoisme.

Il met à notre portée le langage de la physique
 et nous entraîne dans un fabuleux voyage
à travers l'univers des atomes
et le monde de la sagesse orientale.

Faisant table rase de notre représentation
fragmentaire et mécaniste du monde,
 il nous amène à un changement de regard radical sur la réalité...
L'univers devient alors un Tout cohérent et harmonieux,
dans lequel notre être peut prendre toute sa dimension.
.
Quelques extraits du livre
.
"La théorie quantique révèle  l'unicité de l'univers.
Elle montre que nous ne pouvons décomposer le monde
en ses plus petites unités existantes.
En physique atomique, nous ne pouvons jamais parler de la nature
sans, simultanément, parler de nous-mêmes."
.
.
 Page 141 :

"L'objet matériel devient [...] différent de ce que nous voyons actuellement,
 non un objet séparé de l'arrière-plan et de l'environnement,
mais une partie indivisible -et même d'une façon subtile,
une expression de l'unité -de tout ce que nous voyons."
.
"Les choses tirent leur existence et leur nature d'une mutuelle dépendance
 et ne sont rien en elles-mêmes."
.

39. CITATIONS CHOISIES


J'étais assis un soir au bord de l'océan un soir d'été,
 regardant déferler les vagues et sentant le rythme de ma respiration,
 lorsque je pris soudain conscience de tout mon environnement
 comme étant engagé dans une gigantesque danse cosmique.

Etant physicien, je savais que le sable, les roches,
 l'eau et l'air autour de moi était composés de molécules vibrantes et d'atomes,
 consistant en particules qui en créent et en détruisent d'autres par interactions.
Je savais aussi que l'atmosphère de la Terre
 était continuellement bombardée par des pluies de rayons cosmiques,
particules de haute énergie subissant de multiples collisions
lorsqu'elles pénètrent dans l'air.

Tout cela m'était familier
de par ma recherche en physique des hautes énergies,
mais jusque là, je l'avais seulement expérimenté
à travers des graphes,des diagrammes, et des théories mathématiques.
Tandis que je me tenais sur la plage,
mes expériences théoriques passées devinrent vivantes.

Je vis des cascades d'énergie descendre de l'espace
au sein desquelles les particules étaient créées et détruites
selon des pulsations rythmiques.
Je vis les atomes des éléments et ceux de mon corps
participer à cette danse cosmique de l'énergie.

J'en sentais les rythmes et j'en entendais les sons,
et à ce moment précis, je sus que c'était la danse de Shiva,
le seigneur de la danse adoré par les hindous.
.
Fritjof Capra
.

dimanche 23 février 2014

38. DENIS MARQUET : Colère


La Terre.
Exploitée, martyrisée défigurée, la terre se révolte.
 Séismes, raz-de-marée, ouragans,
 éruptions volcaniques, virus foudroyants…
face à une série de cataclysmes sans précédent,
les scientifiques du monde entier sont sans réponse.
Une femme, elle, a compris. Parce qu’elle a su payer le prix.
Mais le monde est-il prêt à écouter une femme ?

"COLERE" :
Un thriller à la puissance 10.
Un roman initiatique et écologique
qui résonne comme un dernier avertissement :
et si le compte à rebours avait déjà commencé ?
.
Sur un sujet plus que jamais d'actualité,
le premier roman de Denis Marquet
n'a pas pris une ride...

A lire...d'urgence !
(si ce n'est pas encore fait)
.

Interview de l'auteur
(sur un autre sujet)
.

38. CITATIONS CHOISIES

"Hopi", ce mot signifie "Paix".
Le Dieu de mon père n'était que la projection
de sa colère contre la vie.
 J'ai rejeté ce dieu. Le peuple de ma mère a un autre Dieu,
 que j'aimerais bien savoir prier.
Ils le nomment Taiowa, l'Esprit infini.
Et ils le prient, depuis plus d'un mois, jour et nuit.
 Dans lez kivas, hommes et femmes se relaient
 pour assurer une présence continue.

Prier, méditer. Célébrer la vie.
 Telle est, m'a dit Lololma, la tâche du peuple hopi.
 Toutes nos lois  ne servent qu'à ça.
 Elles ne sont pas comme les lois des Blancs,
qui ne dépendent que de leur bon vouloir
et qu'ils modifient quand elles ne leur plaisent plus.
Nos lois sont des règles de vie.
Elles reflètent l'ordre du Tout,
et nous maintiennent en harmonie avec le Tout.

La paix, m'a dit mon grand-père,
c'est l'âme humaine en harmonie avec le Tout.
S'il n'y avait plus aucun homme dans cette conscience,
sais-tu ce qu'il adviendrait ?
J'ai répondu non je ne sais pas.
Il a ri.
Mais le monde disparaîtrait !

C'est pour ça qu'à présent, a-t-il ajouté,
nous prions et méditons sans cesse.
Ce sont les jours de Purification.
Ce monde meurt car il est sorti de l'équilibre.
Un autre peut naître.
Mais pour cela, il faut des Veilleurs.
C'est à cela que le peuple hopi est destiné : veiller.

Sans doute y a-t-il d'autres hommes de par le monde,
d'autres hommes qui veillent
Ils sont proches du Grand Mystère
Ils sont les sentinelles.
Comme nous, avec nous, ils préparent le Grand passage.
L'entrée dans le Cinquième Monde.
.
Denis Marquet
.

vendredi 14 février 2014

37. SYLVAIN TESSON : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages



Bon, allez, accordons-nous,
une fois n'est pas coutume,
un moment de détente.
 Voici un petit livre léger, léger…
comme un papillon rare.

Voyageur infatigable,
Sylvain Tesson parcourt le monde,
observe la nature
 et piège sa pensée de façon succincte
avant de l’épingler dans son carnet.

Il décrit ainsi la cascade,
les fleurs d’un alpage, l’odeur de l’aube…
en jouant de façon subtile avec les mots
et les expressions.

Cela donne, au final,
une belle collection d’aphorismes
à la fois inattendus et…délicats !
J’espère que vous les apprécierez
autant que moi.
.
Et si vous connaissez le livre,
n'hésitez pas, à votre tour,
à partager vos aphorismes préférés
ci-dessous !
.


Dans cette vidéo, Sylvain Tesson parle
d'un autre de ses livres :
"Dans les forêts de Sibérie"
.

37. CITATIONS CHOISIES


La mer : un coeur qui bat entre deux côtes.
.
Falaise : la mer au pied du mur.
.
Dune : montagne endormie par le marchand de sable.
.
Le brouillard : haleine de l'aube après une mauvaise nuit.
.
Neige : la poudre aux yeux de l'hiver.
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Sous-bois d'automne : symphonie pour bois et cuivres.
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Pour un trèfle à quatre feuilles, la chance, c'est quand personne ne le trouve.
.
La nuit étoilée n'est peut-être que le plafond mité d'une toile de tente.
.
Un poisson au bout du fil manque de conversation.
.
Se couler dans le lit d'une rivière gironde et suivre ses courbes.
.
Rhabillez-vous ! ordonne le printemps aux arbres.
.
A quoi rêve l'eau dormante ?
.
J'aimais flâner avec elle. Sans "L", je fane.
.
Sylvain Tesson
"Aphorismes sous la lune
et autres pensées sauvages"
.


samedi 8 février 2014

APPEL A CITATIONS



Voilà : la citation que j'ai choisie
pour le livre d'Aldous Huxley est, paraît-il, usurpée...
(même si elle résume assez bien le livre,
elle ne serait pas de lui...)
C'est embêtant !
.
Aussi, je vous propose,
si vous le voulez bien, 
de me donner, pour cet ouvrage
votre citation "à vous"...

En feuilletant le livre 
(chez vous ou sur internet),
choisissez une phrase, un passage,
qui vous plaît
ou qui vous choque,
ou qui vous paraît "juste"
et partagez-les nous !
.

J'attends vos propositions avec impatience !
(je les ajouterai ci-dessous)
.
La Licorne
...
.

Citation 1 :

L'orgue à parfums jouait un Capriccio des Herbes délicieusement frais,
des arpèges cascadants de thym et de lavande,
de romarin, de basilic, de myrte, d'estragon;
une série de modulations audacieuses passant par tous les tons des épices,
jusque dans l'ambre gris; et une lente marche inverse,
par le bois de santal, le camphre, le cèdre
et le foin frais fauché avec des touches subtiles ...
.
Francine
.

Citation 2 :

Grâce au contrôle des pensées,
à la terreur constamment martelée
pour maintenir l’individu dans un état de soumission voulu,
nous sommes aujourd’hui entrés dans la plus parfaite des dictatures,
une dictature qui aurait les apparences de la démocratie,
une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader,
dont ils ne songeraient même pas à renverser les tyrans.

Système d’esclavage où,
grâce à la consommation et au divertissement,
les esclaves auraient l’amour de leur servitude.
.
Florinette
.
Citation 3 :

-Je n'en veux pas, du confort !
Je veux Dieu , je veux de la poésie,
 je veux du danger véritable,
je veux de la liberté, je veux de la bonté.
Je veux du péché.
[...]
 Je réclame le droit d'être malheureux.
.
 Pascale



mercredi 5 février 2014

36. ALDOUS HUXLEY : Le meilleur des mondes


Titre en anglais : "Brave new world"
.
Un grand "classique", un 'livre-culte"
que vous avez sans doute déjà lu...
à l'école, dans votre jeunesse.ou plus tard.
Je le propose quand même 
car je crois qu'il vaut la peine,
vraiment, d'être relu !

A la relecture, il est possible
que vous constatiez, avec stupeur,
que l'écart entre la science-fiction de 1932
et le monde d'aujourd'hui...
s'est considérablement amoindri
et que la réalité est peut-être à "un cheveu"
de rejoindre la fiction...!
.
Le « Meilleur des mondes » décrit ce que serait
la dictature parfaite:
 une dictature qui aurait les apparences de la démocratie,
une prison sans murs
dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader.
Un système d'esclavage où,
grâce la consommation et au divertissement,
les esclaves auraient "l'amour de leur servitude"...
.
Sur le même sujet,
interview très intéressante
 d'Aldous Huxley :
ICI
.
.
Et le film tiré du livre :
ICI
.

36. CITATIONS CHOISIES


Pour étouffer par avance toute révolte,
il ne faut pas s'y prendre de manière violente
 Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant
que l'idée même de révolte ne viendra même plus à l'esprit des hommes.
L'idéal serait de formater les individus dès la naissance
en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement
en réduisant de manière drastique l'éducation,
pour la ramener à une forme d'insertion professionnelle.
Un individu inculte n'a qu'un horizon de pensée limitée,
et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres,
moins il peut se révolter.
Il faut faire en sorte que l'accès au savoir
devienne de plus en plus difficile et élitiste.
Que le fossé se creuse entre le peuple et la science,
que l'information destinée au grand public
soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

Surtout pas de philosophie.
 Là encore il faut user de persuasion et non de violence directe :
on diffusera massivement, via la télévision,
des informations et des divertissements
flattant toujours l'émotionnel ou l'instinctif.
On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique.
Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante,
d'empêcher l'esprit de penser.

On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains.
Comme tranquillisant social, il n'y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l'existence,
de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée,
d'entretenir une constante apologie de la légèreté :
de sorte que l’euphorie de la publicité
devienne le standard du bonheur humain
et le modèle de la liberté.
. 
Aldous Huxley (?)
.




dimanche 2 février 2014

35. HELENE RENARD : Dictionnaire des rêves


Puisque nous avons parlé récemment des rêves,
voici l'outil indispensable pour "donner un coup de pouce"
à vos associations d'idées...au réveil !

Certes, il en est de plus impressionnants...
et aussi de plus savants...
mais j'ai une affection particulière pour celui-là...
justement parce qu'il est simple, je crois...
(mais suffisamment rigoureux quand même).

Il m'a rendu bien des services...
j'espère qu'il fera de même pour vous !
.


La vidéo étant, pour une fois, très...sobre ;-) ,
je vous donne un article à lire ICI
.
Et si vous souhaitez aller plus loin,
je peux vous conseiller
deux autres livres, plus complets,
et très bien faits,
de Jacques de La Rocheterie :



Faites de beaux rêves !
.
P-S : J'ai aussi découvert 
une vidéo très intéressante sur le sujet ICI.
Je vous la conseille vraiment...

35. CITATIONS CHOISIES

CHAUSSURE :
Un symbolisme assez ambigu : d'un côté, elle évoque la sexualité
 ("trouver chaussure à son pied" le rappelle clairement,
 et Artémidore l'avait suggéré bien avant Freud).
 D'un autre, elle représente le droit à l'indépendance, à la liberté
(les esclaves vont nu-pieds, les moines aussi, par renoncement).

"Depuis des années, je rêve que je suis dans un endroit public
 et que je n'ai pas de chaussures aux pieds.
 Je suis gênée. je les cherche partout."
La chaussure est ici en rapport avec un sentiment de manque de liberté :
 la rêveuse, française, a épousé un homme d'origine indienne.
Il souhaite une épouse soumise, à son service, comme sa mère.

Etre mal adapté :
La chaussure non adaptée à la situation est un scénario classique
 qui révèle un sentiment d'inadaptation
aux circonstances ou aux règles sociales exigées
 (par exemple, se retrouver en talons hauts en pleine montagne,
ou en chaussons dans une réception mondaine.).
Le rêveur n'est pas "dans son élément".

Parce qu'elle est intermédiaire entre le corps et la terre,
elle symbolise aussi tous les efforts nécessaires
pour adapter la sensibilité et la réalité.
Ce que Dominique Charrière résume ainsi 
 "La chaussure symbolise tous les mécanismes d'adaptation, de rétraction,
 tous les réflexes et comportements qui rendent  l'existence viable
et qui généralement définissent la personnalité ordinaire du sujet.
La chaussure désigne plutôt l'existence du rêveur,
et, plus précisément, les conditions matérielles, affectives de cette existence."

Quant à la recherche de la deuxième chaussure, pour faire la paire,
elle traduit la difficile conciliation entre les désirs intimes et le réel
(scénarios de rêves où le rêveur ne trouve pas de modèle à sa taille...etc.).
Et, évidemment, le rêve symbolise aussi
la difficulté à trouver le partenaire idéal.
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Hélène renard
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